T'en veux????

Citation :: Deux communications au congrès annuel de la Society for Neuroscience, à Washington, mi-novembre 2005 :

First, ze bad news. Une étude chez les rats (Bryan Yamamoto, Université de Boston, USA) montre qu’une seule prise suffit à « perméabiliser la barrière hémato-encéphalique ». En clair, il y a une barrière entre le sang et le cerveau, un système de filtres qui empêchent les grosses molécules et les microbes de pénétrer dans notre fragile gelée pensante.

Le MDMA rend ces filtres moins performants. (On dit ça aussi des micro-ondes du téléphone portable). D’où un risque accru d’entrée inopportune de molécules toxiques ou de bestioles infectieuses. En plus, l’effet se manifeste pendant plusieurs semaines après la prise. Brrrrr….

La (relativement) good news, c’est ce curieux résultat obtenu par une autre équipe américaine (Jerrold Meyer, Université du Massachusetts, Amherst) sur des rats. On donne à des jeunes rats « prébuscents » (des ado-rats, en quelque sorte) 12 doses de MDMA sur quelques semaines. Puis on les laisse tranquilles. Puis on leur re-balance de l’ecstasy, cette fois à forte dose, en même temps qu’à des rats adultes « contrôles ». Et on évalue les dégâts – la température qui grimpe, la fatigue extrême, les modifications des neurones…

Eh bien, les rats qui ont bâfré de l’ecsta quand ils étaient ados s’en sortent indemnes ! Ils sont comme vaccinés. Ou mithridatisés. Alors, voyez ce qui reste à faire dans les lycées et collèges ! Distrib d’ecsta !